Les élus de Midi-Pyrénées qui, avec ceux d'Aquitaine, ont rencontré Jean-Louis Borloo, ministre de l'Ecologie, du Développement et de l'aménagement durables mardi 24 juillet à Paris, se sont dits satisfaits des garanties données selon eux à propos du lancement des travaux de la LGV Toulouse-Bordeaux en 2013. Cette ligne à grande vitesse devrait permettre en 2016-2017 de relier Toulouse à Paris en un peu plus de trois heures contre cinq aujourd'hui.
Martin Malvy, président PS de la Région Midi-Pyrénées, a parlé d'"avancées" et d'"une réunion qui nous a permis de mieux cerner le calendrier". Il a rappelé que "tout décalage dans le processus retarderait d'autant la mise en service de cette liaison qui (...) devrait voir un aboutissement des travaux aux alentours de 2016". Philippe Douste-Blazy, président UMP du Grand Toulouse, a salué "une méthode de travail et surtout un calendrier permettant de tenir le challenge effectif des travaux de cette ligne à grande vitesse ferroviaire en 2013". Enfin le maire (centriste) de Toulouse Jean-Luc Moudenc a parlé d'une réunion "constructive et positive car elle a permis un certain nombre de clarifications et de précisions qui faisaient défaut jusqu'alors".
Le 21 mai dernier, les collectivités locales de Midi-Pyrénées avaient annoncé avoir trouvé un accord pour le financement des études de cette ligne. Aux termes de l'accord, le conseil régional Midi-Pyrénées doit participer à hauteur de 5,24 millions d'euros. La communauté d'agglomération du Grand Toulouse doit débloquer 4,5 millions d'euros et le conseil général de la Haute-Garonne 3,5 millions d'euros.
Dans leurs communiqués respectifs, les trois élus midi-pyrénéens se sont également félicités de l'"accord" de M. Borloo au sujet de l'étude du projet de prolongement de la LGV entre Toulouse et Narbonne. Cette ligne devrait mettre Toulouse à 1h30 de Barcelone et permettre de "conférer à l'ensemble ferroviaire un ca
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