La ministre de l'Intérieur, Michèle Alliot-Marie, a affirmé lundi 30 juin à l’Assemblée nationale que les l’avenir des préfectures et sous-préfectures doit répondre aux mesures d'économie que l'Etat entend faire pour réduire son déficit.
«Les missions de l’État sont appelées à changer au niveau des sous-préfectures comme des préfectures, a-t-elle indiqué. Nous devons regarder les choses avec pragmatisme: comment répondre demain aux besoins qui existent en matière de conseil juridique et technique? Les missions des sous-préfectures doivent donc être recentrées, mais quelle forme doit prendre cette évolution?»
Elle a précisé que «nous devons donc étudier les besoins avec le plus grand pragmatisme et tenter d’y répondre», n’excluant pas la possibilité «d’opter dans certains cas pour un secrétaire général délégué - voire deux. Ce que je veux, c’est d’abord un dispositif opérationnel qui permette de remplir la mission. Ensuite, on peut chercher, en fonction du territoire, le moyen le plus approprié pour la remplir. Mais n’oublions pas que, dans certains territoires, la sous-préfecture reste - je dirais presque malheureusement -, plus qu’un symbole, la seule marque réelle d’une présence de l’État forte et visible.»
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