Les habitants de la capitale suédoise se sont prononcés pour l'adoption du péage urbain par référendum.
Les Stockholmois ont ainsi donné leur feu vert à cette "taxe d'embouteillage", perçue par l'Etat pour le compte de la capitale suédoise, et qui sera introduite introduite en mars ou avril 2007. Stockholm suit ainsi l'exemple de Londres ou Singapour.
L'objectif initial du projet était de réduire la circulation automobile de 10 à 15% dans la capitale et diminuer ainsi les émissions polluantes. Mais les résultats ont été bien meilleurs qu'escomptés puisque la circulation a chuté de 20 à 25% à l'entrée de la zone payante pendant les sept mois de l'expérimentation, selon la municipalité de Stockholm.
Pendant toute la durée de l'expérimentation, les automobilistes, à l'exception des chauffeurs de taxis, de bus, de voitures électriques et hybrides ainsi que les conducteurs de voitures immatriculées à l'étranger, devaient s'acquitter d'un droit de passage du lundi au vendredi entre 06h30 et 18h29.
Les automobilistes déboursaient entre 10 et 20 couronnes (1 à 2,10 euros) pour chaque entrée ou sortie de la ville, selon l'heure de la journée. La taxe quotidienne maximale avait toutefois été fixée à 60 couronnes (6,30 euros).
L'expérimentation s'est déroulée sans barrière de péage: des caméras filmaient les plaques d'immatriculation et un boîtier électronique installé près du rétroviseur permettait de débiter automatiquement le compte bancaire de l'automobiliste. A défaut de boîtier, l'automobiliste disposait de cinq jours pour payer son passage dans un débit de tabac.
Les transports en commun, qui étaient déjà empruntés par 70% de la population se rendant au travail avant l'expérience, a par ailleurs absorbé le surcroît de passagers.
Mais depuis la fin de l'expérimentation, la circulation s'est de nouveau intensifiée. En août, le nombre de voitures circulant à Stockholm a été supérieur à celui d'août 2005, selon la municipalité.
A Paris une telle expérimentation pourrait être envisageable à dire d'experts.
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