Le ministre du Travail se prononce ce mercredi matin pour un service minimum à l'Education nationale. Le Premier ministre souhaite «fournir en permanence le meilleur service public à tous les Français».
Le ministre du Travail, Xavier Bertrand, a jugé ce mercredi «indispensable» que les enfants puissent être accueillis à l'école, se prononçant pour un service minimum dans l'Education nationale. «Plaçons nous d'un point de vue pratique (...) s'il y a une grève il faut quand même s'organiser pour savoir ce qu'on va faire avec les enfants», a exposé sur France Inter le ministre, dont la loi sur le service minimum dans les transports est à l'examen depuis mardi au Sénat.
«Si vos enfants vont au lycée ou au collège, le problème est moins important mais si c'est dans le primaire et qu'il y a une grève, il faut trouver une possibilité d'accueil avec une assistante maternelle ou la famille. Est-ce que vous trouvez pas quand même qu'il est bon qu'on puisse accueillir les enfants à l'école, moi je pense que c'est effectivement indispensable, voilà notre logique», a-t-il ajouté, en citant l'exemple de sa propre fille «qui a moins de douze ans».
«Maintenant, la question c'est quel est le bon vecteur juridique, une loi ou autre, c'est à déterminer», a ajouté le ministre. «Par contre, sur la finalité», le gouvernement n'a aucun doute : «oui, nous voulons renforcer les services minimums, cela veut donc dire renforcer les services publics».
Le Premier ministre François Fillon n'avait pas exclu, mardi soir, d'instaurer un service minimum dans d'autres domaines que les transports publics. «Si ça marche, je ne vois pas pourquoi on ne l'étendrait pas à d'autres domaines, parce que l'objectif, c'est quand même bien de fournir en permanence le meilleur service public à tous les Français», a dit le Premier ministre sur France 3.
«Je pense que la démonstration qui sera faite de l'efficacité du dialogue social dans les transports peut ensuite servir de modèle pour être étendu dans d'autres secteurs, dont l'Education nationale», a-t-il ajouté. Cette idée d'élargir la notion de service minimum à d'autres secteurs que les transports avait été évoquée par Nicolas Sarkozy pendant sa campagne présidentielle.
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