Cinq candidats ont été admis à déposer une première offre pour cette liaison ferroviaire directe entre Paris et l’aéroport Charles-de-Gaulle.
Il s'agit de trois groupements emmenés par des groupes français et de deux groupements conduits par des groupes issus d’autres pays européens, à savoir :
- le groupement composé de Eiffage et Macquarie Bank Limited, dont la société Eiffage est le mandataire,
- le groupement composé de Bouygues TP, Seco-Rail, RATP Développement, FIDEPPP et HSBC IFML, dont la société Bouygues TP est le mandataire,
- le groupement composé de Vinci Concessions, Vinci S.A., Caisse des Dépôts et Consignations, Axa Infrastructure Investissement et Keolis, dont la société Vinci Concessions est le mandataire,
- le groupement composé de Iridium Concesiones de Infraestructuras S.A. (Iridium) et Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles S.A. (CAF), dont la société Iridium est le mandataire,
- la société FCC Construcción S.A.
Les candidats devront déposer les premières offres pour l'automne 2007. La signature du contrat avec le candidat sélectionné devrait intervenir au premier semestre 2008 annonce le ministère.
Le coût global de l'investissement est estimé à environ 640 millions d'euros dont environ 120 millions pour le matériel roulant.
Au départ de la gare de l'Est, la navette "CDG Express" est censée offrir un meilleur service aux voyageurs que le RER B, qui relie actuellement la capitale à l'aéroport. Le trajet devrait durer 20 minutes au maximum, contre 30 minutes aujourd'hui avec le RER.
Soumis à un débat public en 2003, le projet a fait l’objet de cinq nouvelles réunions publiques d’information à l’automne 2006.
Le projet, qui permettra la desserte fréquente, régulière, directe et rapide de l'aéroport Paris/Charles-de-Gaulle, sera réalisé sous la forme d'une délégation de service public, sans aucune contribution financière publique, et sera financé par le produit de la vente des billets aux clients.
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