"Paris-Ile-de-France capitale économique", qui regroupe 200 entreprises françaises et internationales implantées en IDF, souhaite une relance massive des investissements de transports routiers à l'occasion de la révision du Schéma directeur d'Ile-de-France (SDRIF).
L'association qui se dit "apolitique", souligne dans ses propositions rendues publiques mardi qu'en Ile-de-France, la proportion des déplacements en voiture est de 70% contre 26% pour les transports en commun et que ces modes de transport ne "sont pas des vases communicants".
Thierry Jacquillat, président de cette association a jugé qu'"opposer transports communs et routes n'a aucun sens". "Au début des années 70, les investissements annuels pour le réseau routier régional dépassaient 1 milliard d'euros, alors qu'aujourd'hui, il est inférieur à 200 millions."
L'association pointe deux urgences: l'élargissement des autoroutes existantes et le bouclage de la Francilienne et de l'A86.
Pour les transports en commun, l'accent est mis sur l'amélioration du réseau existant, "un des plus denses du monde". La création d'une traversée souterraine de Paris entre les gares Montparnasse et Haussmann-Saint-Lazare ainsi qu'une desserte ferrée de l'aéroport Charles de Gaulle sont souhaitées.
L'association demande aussi le développement des quartiers d'affaires et des zones économiques à dimension internationale (La Défense, Plaine de France, Orly-Rungis).
Le SDRIF (le précédent date de 1994) cadre l'évolution de la région pour les 25 ans à venir.
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