Dans leur résolution finale, les maires de petites villes (APVF) qui étaient réunis à Figeac en fin de semaine pour leurs XIèmes assises, ont notamment exprimé "leurs vives inquiétudes face à l’accélération des restructurations de services publics".
Les maires de petites villes estiment «qu’après les décisions brutales intervenues dans le domaine des tribunaux - essentiellement supprimés dans les petites villes -ou des succursales de la Banque de France, ce sont aujourd’hui, en dehors de toute autre considération, les établissements hospitaliers qui sont menacés, si la réforme annoncée ne retient pas la notion de bassin de vie comme territoire de réflexion et d’organisation de l’offre de soins.»
Ils constatent «pour le déplorer une approche déformée de la réalité des territoires de la part du pouvoir central qui considère de plus en plus la politique d’aménagement du territoire comme une variable d’ajustement de la politique budgétaire de l’Etat. A ce titre ils déplorent aussi «les incertitudes permanentes dans lesquelles se trouvent chaque année les collectivités locales sur la question de leurs moyens propres et de l’évolution des dotations de l’Etat dont elle rappelle qu’elles sont le résultat exclusif de décisions prises par les gouvernements successifs, sans aucune concertation d’ailleurs avec les collectivités locales.»
L’APVF rappelle aussi «que le transfert de l’instruction des passeports, la suppression des commissariats de police, la fin des concours des DDE apportés aux communes de plus de 10 000 habitants, la transformation des normes en matière de sécurité et d’accessibilité et les contraintes nouvelles récemment édictées, notamment en matière de garderie scolaire, constituent autant de charges qui leurs sont imposées par l’Etat, bien mal venu à contester des augmentations de fiscalité locale, que sa politique de transferts provoque mécaniquement.»
Les maires ont aussi rappelé leur proposition de «bouclier de services publics ainsi que la nécessité d’un nouveau pacte de stabilité et de solidarité et demande solennellement au Gouvernement de renouer des relations de confiance avec les collectivités locales et de cesser de contester des politiques démocratiques conduites par des élus auxquels les citoyens ont récemment témoigné leur confiance.»
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