Dans la perspective de la fin du contrat de régie interressée liant le Syndicat des eaux d'Ile de France à une société privée le SEDIF a entamé une réflexion sur le choix du mode de gestion du service public de l'eau et envisage soit la gestion directe prévue par l'article L2221-3 du CGCT code général des collectivités territoriales soit la gestion déléguée prévue par l'article L1411-4 du CGCT.
Le Sedif, qui alimente en eau potable 144 communes de la région parisienne, a confié depuis 1962 l'exploitation de ce service à une société privée. Ce contrat arrive à échéance le 31 décembre 2010. Présidé par André Santini, le Sedif devrait faire son choix entre deux formes différentes de délégation de service public, accordant plus ou moins d'autonomie à son prestataire.
Par ailleurs, à l'occasion des débats préparatoires, le secrétaire d'État chargé de la Fonction publique vient de proposer, via une tribune publiée dans la presse, un regroupement des services d'eau du Grand Paris.
A l'opposé de ce schéma, Eau de Paris, société publique liée à la ville de Paris et qui gère la production d'eau pour Paris, souhaite promouvoir le retour en régie comme mode de gestion.
Pour A.Santini, une mutualisation des coûts est nécessaire pour optimiser la gestion des ressources et mutualiser les coûts de production.. au bénéfice du l'utilisateur.
Merci votre papier montre bien que c’est un sacré b… et tout cela est discuté en dehors de toutes considérations des usagers que nous sommes. A l’exception peut être de Santini qui semble s’y intéresser. Finalement, on peut se demander pourquoi autant d’attention pour l’eau qui fonctionne bien alors que tant de services publics dans notre pays sont des canards boiteux…
Rédigé par : Quentin | 04 juin 2008 à 11:44